TOURISME A TOKPA DOME
QUELQUES REPERES
SUR LE BENIN
Pourquoi nous visiter?
Lagunes et plages bordées de cocotiers au sud, douces collines plantées de savane arborée au centre, monts arides au nord... Le Bénin offre un étonnant condensé de paysages africains.
Mais sa richesse, c’est surtout son immense patrimoine culturel, ses traditions variées (une bonne quarantaine d’ethnies), son histoire dense et tumultueuse, bien antérieure à la présence coloniale. Les voyageurs le savent bien, et lorsqu’ils choisissent de visiter ce pays, c’est bien souvent pour y chercher quelque chose, faire une sorte de pèlerinage, de retour aux sources...
Le Bénin, c’est aussi la terre du vodoun, culte « animiste » toujours prégnant qui a essaimé au Brésil, en Haïti, à Cuba. Car le pays a été marqué par la traite des esclaves, dont des millions furent déportés depuis ses côtes. On y rencontre aujourd’hui nombre d’Afro-américains, venus marcher sur les traces de leur histoire.
Le Bénin vibre enfin d’une réelle vie intellectuelle et artistique. On l’avait d’ailleurs surnommé le Quartier latin de l’Afrique.
Quant aux amoureux des animaux, ils pourront pousser jusqu’au nord du pays, abritant deux parcs animaliers (dont un partagé avec le Burkina Faso et le Niger).
À signaler également : le Bénin est le seul pays d’Afrique de l’Ouest francophone à avoir effectué depuis l’indépendance des transitions politiques sans violence.
(extrait du Guide du Routard Bénin)
Informations complémentaires : visa, formalités, transport, budget, infos pratiques.....
RDV sur le site du Guide du Routard
Quelques repères
- Population : 12,5 millions d'habitants (estimation 2021).
- Superficie : 112 763 km².
- Capitale : Porto-Novo.
- Langues : français, fon (dans le Centre et dans le Sud), yorouba (Est), mina (Ouest), dendi, bariba, goun, tem, adja, peul.
- Indice de développement humain : 163e place sur 189 pays.
- Monnaie : le franc CFA
- Régime : présidentiel.
- Chef de l'État : Patrice Talon (depuis avril 2016).
La religion vaudou
Au Bénin, le 10 janvier, c'est la fête nationale du vaudou. Un jour férié, pour célébrer le culte des divinités de la nature et les ancêtres. Accompagnés de tambours, Hèviosso, dieu du tonnerre, Sakapta, dieu de la terre, Mami Wata, déesse de la mer, les impressionnants Zangbeto, les gardiens de la nuit, et bien d'autres seront de sortie. Ce festival accueille bien sûr les pratiquants du culte, les initiés, mais aussi nombre de visiteurs venus d'Afrique, d'Europe mais aussi des Caraïbes et des Amériques, venus découvrir le vaudou dans son pays d'origine.
Le VODOU est une religion qui englobe un vaste champ de pratiques, de rituels et de croyances. Il est originaire d’Afrique de l’Ouest et il puise plus précisément ses racines dans l’ancien royaume du Dahomey. Il s’est fixé dans la forme que nous lui connaissons aujourd’hui aux alentours du XVIIème siècle.
Loin des clichés du cinéma et de la culture populaire de ces dernières années, cette spiritualité est basée sur la sacralisation des forces de la nature et des ancêtres. Elle s’attache à répondre aux grandes questions humaines de l’essence de la vie mais aussi aux besoins du quotidien (problèmes d’argent, de relations, de santé…).
Pour les adeptes il est essentiel de maintenir l’équilibre entre le monde visible (celui des animaux, des plantes et des humains) et le monde invisible (celui des divinités et des ancêtres). Ainsi, les deux mondes se doivent de communiquer par l’art de la divination, des chants, des danses, des objets, pour favoriser l’épanouissement des divinités, des ancêtres et des êtres humains.
« Vo », en langue fon, signifie se mettre à l’aise, se purifier, se débarrasser des mauvaises pensées et « Doun » puiser, extraire, aller chercher. Ainsi, « vodoun » pourrait être traduit par « se mettre à l’aise pour aller puiser dans l’invisible tout ce dont on a besoin pour s’épanouir dans le monde physique ».
Le vodou comprend un panthéon de plusieurs centaines de divinités, chacune possédant ses spécificités : sa fonction, ses rituels, ses symboles.
C’est une culture riche et complexe qui comporte encore de nombreux secrets.
Le FÂ :
On ne peut parler du vodoun dans le Danhomè sans évoquer le Fa. Cet art divinatoire de l’ancienne Égypte est passé par le Nil, avant de se retrouver à Ifé, au Nigeria, puis d’être adopté et adapté par les Fons.
Il s’agit d’une géomancie permettant de décrypter les forces en jeu suite à des jets de cauris ou d’écorces de pommes sauvages, et d’en apporter une interprétation afin d’en tirer des recommandations.
La divination Fa est devenue la clé du vodoun, au sens où elle crée un langage qui permet aux hommes de communiquer avec les dieux.
(Extrait du site Musée Vodou-Strasbourg)
Interview de Philippe Charlier par le Point Afrique"Le Vaudou, une religion mais aussi une culture"
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